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자기기만의 폭로로서의 소설

Title
자기기만의 폭로로서의 소설
Other Titles
Un roman en tant que la divulgation de la mauvaise foi : étude de « L’invitée » de Simone de Beauvoir
Authors
오다겸
Issue Date
2017
Department/Major
대학원 불어불문학과
Publisher
이화여자대학교 대학원
Degree
Master
Advisors
권은미
Abstract
본 연구는 시몬 드 보부아르의 『초대받은 여자』의 주인공 프랑수아즈가 보여주고 있는 자기기만을 여성적, 실존적 범주로 나누어 각각의 양상을 살펴보고, 보부아르가 이를 소설을 통해 제시하고 있는 이유를 살펴보고자 한다. 이때 보부아르는 자기기만의 양상을 가치판단 없이 그저 하나의 예시처럼 중립적으로 ‘제시’하는 것에 그치며, 이 양상들은 실제 보부아르의 경험을 담고 있다는 점에서 자전적 특징을 지닌다. 이 자전성은 소설이라는 창구를 통해 독자에게 공유됨으로써 보편성을 띠게 되며, 보부아르의 경험은 곧 동시대 모두의 경험으로 확장된다. 바로 이것이 보부아르에게 있어 문학의 임무이며, 본 연구는 이를 밝히는 데에 목적을 두고 있다. 먼저 프랑수아즈의 여성적 자기기만은 연인인 피에르에게 자신을 동화시키며 그를 우상숭배하는 의존적 양상을 보이고 있다. 이것은 보부아르가 『제2의 성』에서 경고하고 있는 여성의 예속성과 일치하는 것으로, 프랑수아즈는 이를 통해 남성적 시각에 자신을 동일화하며 소설 내의 다른 여성 인물들이 보여주고 있는 부정적인 여성성으로부터 거리를 두고자 한다. 또한 프랑수아즈는 유아론적 의식에 사로잡혀 타인의 의식이 존재하고 있다는 사실을 믿으려 하지 않고, 타인을 그저 소유의 대상으로만 생각하는 실존적 자기기만을 보여주고 있다. 이때 프랑수아즈가 저지르는 타인 살해는 특히 타인과의 공생을 완전히 포기한다는 점에서 올바른 주체의 양상과 거리가 멀다. 이와 더불어 보부아르는 이러한 자기기만을 보여줌과 동시에 프랑수아즈가 자신의 과오를 명백하게 인지하고 있음을 함께 제시한다. 프랑수아즈는 피에르에게 의존하고 있는 자기기만의 위험성을 잘 알고 있으며 때때로 그의 독단적인 의사에 저항한다. 이러한 양면성은 피에르 역시 자신의 내면을 외면하고 있는 솔직하지 못 한 인물이며, 그가 가지고 있는 권위가 크자비에르의 비웃음에 의해 추락한다는 사실에서도 드러난다. 또한 크자비에르는 타인의 의식을 말살하기 위한 타인 살해의 피해자임과 동시에 스스로 타인의 의식을 완전히 무시하고 있는 이기적인 인물이기도 하다. 프랑수아즈의 살해 역시 그저 가스 밸브를 열어두는 것으로 종결되며, 이 살해가 실제로 성공했는지의 여부는 밝혀지지 않는다. 이렇게 보부아르는 작중 내의 모든 가치에 의도적으로 양면성을 부여하고 있으며 따라서 소설 내에 절대적인 진실은 존재하지 않게 된다. 그러나 특히 프랑수아즈의 자기기만은 이러한 양면성이 무시된 채 보부아르의 글쓰기가 지닌 자전적 특징으로 인해 보부아르 본인의 과오로 해석되어왔다. 보부아르가 이러한 오해에도 불구하고 끊임없이 자신의 경험을 이야기한 것은, 바로 이 경험이 문학적 글쓰기를 통해 동시대를 살아가는 여성의 경험으로 보편화되기 때문이다. 문학적 글쓰기는 또한 보부아르가 인간 존재가 지닌 모호함을 보여주기 위해 의도적으로 제시하고 있는 소설 내의 모든 양면성을 드러내는 도구이기도 하다. 이때 보부아르에게 소설은 이 모호함을 밝히고 개인의 경험을 전체의 경험으로 보편화하기 위한 문학 장르로서 가장 적합한 도구이다. 따라서 자기기만과 같은 개인적인 경험은 끊임없이 그것을 이야기하는 것, 그리고 소설을 통해 모두의 경험이 되어 보편성을 얻는 것으로 새롭게 태어나게 된다.;Cette étude regarde de près la mauvaise foi en divisant sous deux catégories, qui sont la catégorie féminine et existentielle montrées par Françoise, l’héroïne du roman « L’invitée » de Simone de Beauvoir et souhaite voir la raison que propose Beauvoir à travers le roman. À ce moment, Beauvoir propose la mauvaise foi de Françoise à partir d'une situation neutre et cette mauvaise foi a la caractéristique autobiographique sur le point qu’elle contient l’expérience réelle de Beauvoir. Ce caractère autobiographique est partagé aux lecteurs à travers la fenêtre qui est le roman pour arborer l’universalité, et l’expérience de Beauvoir s’élargit à l’instant aux expériences de toutes les personnes de la même époque. C’est la mission de la littérature pour Beauvoir et la présente étude a pour but de révéler ceci. Tout d’abord, la mauvaise foi féminine de Françoise assimile soi-même à Pierre qui est son amant et montre la tournure dépendante de l’idolâtrer. Ceci concorde avec le caractère de soumission de la femme avertit par Beauvoir dans « Le Deuxième Sexe », à travers cela Françoise uniformise soi-même au point de vue masculin et souhaite donner de la distance du caractère féminin négatif montré par les autres personnages féminins du roman. Et Françoise ne souhaite pas croire que la conscience d’autrui existe en étant capturée par la conscience de solipsisme, et montre seulement le soi-même existentiel qui pense un autrui comme un objet de possession. Le meurtre de l’autrui commis par Françoise à ce moment présente une certaine distance avec le sujet authentique sur le fait qu’elle abandonne complètement la vie en symbiose avec l’autrui. ​En même temps, Beauvoir, tout en montrant cette mauvaise foi, propose également que Françoise reconnaît clairement sa faute. Françoise sait très bien les risques de la mauvaise foi d’être dépendante de Pierre et résiste parfois à son intention dogmatique. En outre, Beauvoir montre également que Pierre est un personnage non sincère négligeant son intérieur et que son autorité dégringole par la moquerie de Xavière. Xavière est aussi un personnage égoïste négligeant complètement la conscience d’autrui tout en étant la victime du meurtre d’autrui afin de supprimer la conscience d’autrui. Le meurtre de Françoise se termine sur seulement le fait que la valve à gaz était ouverte, et si le meurtre est réussi ou pas n’est pas révélé. Ainsi Beauvoir attribue intentionnellement la dualité à toutes les valeurs à l’intérieur de l’ouvrage, donc aucune vérité absolue ne peut exister dans le roman. Cependant la mauvaise foi de Françoise a été interprétée par la faute de soi-même de Beauvoir par la caractéristique autobiographique de l’écriture de Beauvoir tout en négligeant cette dualité. Le fait que Beauvoir a exprimé son expérience sans arrêt malgré ce malentendu, c’est que cette expérience s’universalise par l’expérience des femmes vivantes à la même époque à travers l’écriture littéraire. L’écriture littéraire est également un outil montrant toute la dualité du roman proposée intentionnellement par Beauvoir afin de montrer l’ambiguïté de l’homme. Ainsi pour Beauvoir, le roman est l’outil le plus adapté en tant que genre littéraire pour universaliser l’expérience personnelle vers l’expérience générale et pour éclaircir cette ambiguïté. Donc cette expérience personnelle comme la mauvaise foi renaît par le fait de parler de cela mais aussi par le fait d’obtenir l’universalisation en devenant l’expérience de tous à travers le roman.
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