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김유정 단편소설을 통해서 본 문화소 한·불 번역 전략 고찰

Title
김유정 단편소설을 통해서 본 문화소 한·불 번역 전략 고찰
Other Titles
Etude sur la stratégie de traduction des éléments culturels dans les nouvelles de Kim Yu-jong
Authors
이종은
Issue Date
2011
Department/Major
통역번역대학원 번역학과
Publisher
이화여자대학교 통역번역대학원
Degree
Master
Advisors
최미경
Abstract
본 연구는 번역시 문화소를 어떻게 처리하는지에 대한 의문을 가지고 시작했다. 한국과 프랑스라는 상이한 문화권을 넘나드는 작업, 1930년대와 현재를 질주하는 이야기 그리고 이국성과 보편성을 동시에 가진 김유정 작품의 한·불 번역은 문화소 번역 연구를 좀 더 면밀히 살필 수 있는 특징을 가지고 있다고 보고, 이런 상황 속에서 번역가는 문화소 번역이라는 난제를 어떻게 해쳐나갔는지 살펴보도록 한다. 상기 조건을 자세히 살펴보면 다음과 같다. 첫째, 한국과 프랑스의 교류 역사는 비교적 짧은 편이다. 한국이 개화를 시작한 이후 양국은 직접적인 교류를 시작했으며 최근 한국 문학의 선전 등으로 프랑스에 한국이 점차 알려지고 있으나 여전히 한국은 익숙하게 언급되는 나라는 아니다. 이는 단순히 지리적인 문제 때문만이 아니라 중심문화와 변방문화라는 계층적 차이도 큰 영향을 미칠 것이다. 비교적 중심문화에 속하는 프랑스 문화는 한국에 널리 알려져 있지만, 변방문화에 속한다 할 수 있는 한국 문화는 프랑스에 덜 알려진 편이다. 둘째, 김유정 소설의 배경이자 집필 시점인 1930년대는 일제강점기라는 특징뿐만 아니라 다양한 소설 기법이 시도된 시기로 의미 있는 시기다. 또한 번역시점과 창작시점간 차이도 문화소 번역연구에서 주의 깊게 살펴야 하는 요소이기도 하다. 셋째, 김유정 작품에서 다뤄지는 주제나 배경은 이국성과 보편성을 겸하고 있다. 1930년대 한국의 풍경은 프랑스 독자에게 이국적으로 다가선다. 그러나 이것이 단순한 생경함에 그치지 않는 까닭은 김유정 소설이 그간 소개된 한국 작가들의 주제 삼았던 한국전쟁이나 민주화 투쟁 등이 아닌, 부부간의 애증이나 이성 문제와 같은 인간의 문제를 다루며 보편성을 확보하였기 때문이다. 또한 김유정 소설에서 등장하는 궁핍한 농민의 생활과 여성 인권 유린 등은 과거 유럽에서도 경험한 일들로, 도착어 독자는 이런 상황을 인지하고 있다. 이런 유표적 특징을 가진 코퍼스를 분석하기에 앞서, 문화소에 대한 선행연구를 진행하도록 한다. 이를 통해 김유정 소설에서 나타난 문화소의 한·불 번역연구에서 집중해야 할 사항을 확인할 수 있을 것이다. 우선 다양한 개념을 아우르는 문화소의 정의를 파악하고, 이런 문화소가 중심문화와 변방문화라는 문화적 계층 차이에서 도출된 ’문화적’ 난점으로 인해 난항을 겪는 현실을 알아보며, 후기구조주의와 후기식민주의적 접근을 통해 문화 권력이 번역에 영향을 미치는 현상을 짚어본다. 마지막으로 이렇게 산재하고 있는 장애물을 뛰어넘어 작품에서 나타내고 있는 문화의 무게를 잃지 않으려면 어떤 방식을 지향해야 하는지 알아볼 것이다. 문화소 번역의 실례를 살펴보기 위해 한·불 문화소 번역 방식을 크게 대응과 등가로 나누도록 한다. 대응번역은 음차와 포리니즘, 치환의 방식으로 세분화하고 등가 번역은 명시, 상위 개념 및 일반적 표현으로 전환, 각색, 의도적 생략으로 나누어 각 분류별 수집된 번역 사례를 살펴본다. 분석을 위해 김유정의 아홉 개 작품, 「소낙비」,「가을」,「동백꽃」,「솥」,「봄·봄」,「안해」,「정조」,「산골 나그네」,「땡볕」을 코퍼스로 삼고, 각 작품별로 언어적 문화소와 비언어적 문화소(문화적 문화소)를 어떻게 처리했는지 살펴볼 것이다. 이 때 언어적 문화소는 관용구, 의성어, 의태어 그리고 사투리 및 말투로 나누고, 문화적 문화소는 고유명사, 의식주 그리고 생활문화 및 전통 문화소로 나누어 알아본다. 여러 실례를 통해 TL에 동일한 개념이 있는 경우 치환의 방식을, TL에 동일한 개념이 없는 경우 명시나 일반화, 각색의 방식을 주로 사용한다는 것을 확인할 수 있었다. 더불어 번역가는 등가를 실현하기 위해 이문화와 이언어라는 차이를 뛰어넘어 상황에 따라 전략적이며 유연한 입장을 견지해야 함을 확인할 수 있었다. 번역가는 항상 저자의 생각을 전달할 수 있는 ad hoc 표현을 구해야 하며, 이런 노력이 없이 단순한 기계적 대응만을 꾀한다면 텍스트가 내포하고 있는 문화는 빈곤해질 것이다.;Cette étude porte sur la traduction des éléments culturels français et coréen. Pour surmonter les difficultés de la traduction d’éléments culturels, il nous semble nécessaire de tenir compte de la différence culturelle entre la Corée et la France, de l'histoire des années 1930, de l’exotisme mais aussi de l’universalité des nouvelles de Kim Yu-jong. Si on y regarde de plus près, premièrement, l’histoire des relations entre la Corée et la France est relativement courte : après la modernisation de la Corée, les deux pays ont commencé des échanges. La culture coréenne reste périphérique par rapport à celle de la France qui joue un rôle très important dans le monde. Pour cette raison, les œuvres coréennes sont toujours peu familières aux lecteurs français, malgré les efforts récents de traduction. Deuxièmement, le contexte historique des années 1930 est significatif comme arrière-plan des œuvres de Kim : la Corée était sous l’occupation japonaise, les écrivains coréens tentent de mettre en scène l’identité coréenne ou la culture coréenne. De plus, le décalage entre l’année de la première publication et celle de la traduction en français a retenu aussi notre attention pour étudier les méthodes de traduction de l’élément culturel. Troisièmement, les nouvelles de Kim ont des éléments à la fois exotiques et universels. Les années 1930 de la Corée sont étranges pour les lecteurs français malgré certains thèmes qu’on peut qualifier d’universel comme l’amour de couple. Comme les éléments universels, on peut citer aussi la pauvreté des paysans et l’atteinte aux droits de la femme, thèmes chers à Kim. Ce recueil de nouvelle offre un nouveau paysage de texte littéraire coréen aux côtés des romans coréens traduits en français qui traitent généralement la guerre coréenne ou la lutte pour la démocratisation. Afin de vérifier les modes opératoires de la traduction, on peut distinguer deux grandes méthodes de traduction des éléments culturels selon la théorie interprétative de l’ESIT : la traduction par correspondance et la traduction par équivalence. Nous pouvons diviser la traduction par correspondance en trois : emprunt, xénisme et transposition, la traduction d’équivalence en quatre : explicitation, généralisation, adaptation et omission intentionnelle. Pour ce travail, nous avons étudié neuf nouvelles de Kim ; Une averse, Automne, Les camélias, La marmite, c’est l’printemps! , Ma femme, Amour conjugal, La vagabonde et Canicule. Nous avons repéré les éléments culturels dans ces nouvelles : ceux concernant la langue et ceux propres à la culture. Les éléments culturels liés à la langue incluent l’idiome, les mimétiques, les onomatopées, le dialecte et la manière de parler. En ce qui concerne les éléments culturels propres à la culture, nous avons distingué le nom propre, le toponyme, la famille, la dénomination, ainsi que trois éléments indispensables à la subsistance de l’homme et la tradition. Nous avons clarifié la méthode de la transposition qui est généralement utilisée quand la forme linguistique entre le texte du départ et le texte d’arrivée est identique. Quant elle est différente, nous pourrons traduire par la méthode de l’explicitation, de la généralisation ou de l’adaptation. Après l’analyse de nombreux exemples, nous pouvons conclure que le traducteur a recouru plus souvent à l’équivalence. Le traducteur a souvent fait preuve de créativité dans la recherche de la forme adéquate dans la langue d’arrive en réussissant, à nos yeux, de proposer une solution laquelle reproduit les mêmes effets. Ainsi nous évaluons que le sens a trouvé son compte dans la langue d’arrivée : le texte a réussi à l’insérer dans le paysage éditorial français, comme le témoigne la reprise en édition de poche. Si le traducteur s’en tenait à reproduire les formes linguistiques du texte de départ, la traduction perdrait en transmission du sens – car le texte serait mal compris, ne signifiant plus le sens du départ – mais aussi en transmission de la culture.
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